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1.27.2009

La grotte de Pan

Toute une page de mythologie dans 8 m².


synopsis

Sylvain Bourgeon, passionné par l’étude des mythes anciens, a une obsession : rencontrer le charismatique Pan*, symbole de la nature sauvage et indomptée dans la mythologie grecque, et miraculeusement incarné dans la peau du modeste salarié d’un magasin de plantes artificielles… La confrontation a lieu en présence d’un « échantillon d’humanité » trié sur le volet. Contre toute attente, notre explorateur tombe nez à nez avec un Pan désarçonné ne sachant pas communiquer avec les simples mortels et cherchant son salut dans l’univers des super-héros. Fasciné, Sylvain Bourgeon entreprend de faire renaître de ses cendres le Dieu antique qui pouvait créer d’un cri une panique générale (pan est à l’origine du mot panique). Tout se joue dans une grotte aux allures de caravane, où la lumière et le public jouent pleinement son rôle. Un spectacle qui évoque l’évolution de notre rapport avec la nature primitive et sauvage, entre humour et réflexion philosophique.


déroulement de l’entresort

[1 caravane, 2 comédiens, 17 minutes] Autour de la caravane, on ne devine aucune activité. Soudain, un étrange personnage en short, avec à la main une mallette surmontée d’une peau de bête, une lampe frontale, un bob et des lunettes de myope apparaît. Agité, Sylvain Bourgeon dégaine un appareil-photo puis signale sa découverte dans un dictaphone. Lorsqu’il aperçoit enfin le public, il sélectionne douze personnes en même qu’il leur transmet sa passion pour le mythe de Pan. Après une courte pose dans un enclot en bois de palette attenant à la caravane, il fait entrer le public dans l’antre de Pan… Sous le feu croisé d’une lampe à main, d’une lampe frontale et d’une mallette remplie de leds manipulées par Sylvain Bourgeon, l’intérieur de la caravane devient peu à peu une grotte dont les parois renvoient l’ombre de Pan. Au terme d’un spectacle à l’humour décalé, où les ombres et les objets du culte de Pan sont à l’honneur, le public habitué à la pénombre est invité à sortir de la caravane suivi par Sylvain Bourgeon. Une nouvelle visite peut alors commencer.

Cie le théâtre Cabines
Production/Administration : Association Poisson Pilote 3, rue de la Cale Crucy 44100 Nantes
Diffusion (Damien) : 06 87 65 55 71
Artistique (Rémi) : 06 62 06 79 50
Site: http://cietheatrecabines.free.fr/
mail: cietheatrecabines@gmail.com

1.20.2009

"Le Baiser" de Valérie Puech

Voilà la présentation d'une petite forme pour les jardins qu'on a pu apprécier, au festival du Nombril en 2008, en lecture. C'était déjà très sensible : Valérie Puech a quelque chose avec le baiser. Et c'est un sujet trop sérieux pour laisser ça à m'importe qui. Mais là, présentement, elle nous semble carrément légitime ! C'est drôle, sensible, ça vibre, et ça flirte avec nos souvenirs et toute la portée symbolique du baiser. Un bouche-à-bouche salutaire pour 2009 ?

Ce spectacle sera coproduit notamment par le Nombril du Monde et Domaine départemental de la Roche Jagu, mais reste ouvert à l'arrivée de nouveaux coproducteurs.


Tous droits réservés photo : Danica Bijeljac

« LE BAISER »

Des baisers, qui jalonnent notre route, qui nous façonnent et que nous ne pouvons oublier, nous en avons tous. Pourquoi ce baiser-là nous touche-t-il et pas celui-ci, pourquoi tel baiser se dépose en nous alors que nous en oublierons tant d’autres, c’est l’une des choses que j’avais envie de raconter... Ainsi est née l’idée d’un spectacle sur le baiser.

Puisqu’au départ, il y a un baiser.

Puisqu’il faut un baiser pour exister, des baisers pour survivre et des baisers pour continuer.
Puisque nous sommes tous issus d’un baiser, puisque notre destin est lié, d’une manière ou d’une autre, au baiser dont nous sommes issus ou dont nous pensons être issus, aux baisers que nous avons ou que nous n’avons pas reçu.
Puisque pour que l’histoire commence, que notre histoire commence, il faut un baiser ou, au moins, l’histoire d’un baiser…

Valérie Puech
Compagnie des Gens
74 rue François Rolland
94130 Nogent sur Marne
Tél. : 06 14 66 30 82

1.12.2009

Après les arts de la rue, les arts du chemin

Voici un article sur les Arts du Chemin paru dans l'excellente revue Village Magazine, n°96, Janvier-février 2009, que vous pouvez vous procurer en cliquant sur le titre ci-dessus.

© Denis Lecat

"La culture en milieu rural est en train d’être bousculée par l’émergence d’une nouvelle forme artistique : les « arts du chemin ». Clin d’oeil aux arts de la rue, cette forme de spectacle vivant procède de la même démarche : sortir la création des théâtres pour aller à la rencontre d’autres populations, prendre possession du territoire. Mais là où les arts de la rue foulent les pavés, les arts du chemin s’expriment dans les campagnes pour insuffler de la poésie au patrimoine et à la nature, réenchanter l’environnement et donner du sens aux espaces. Qu’ils soient conteurs, comédiens, circassiens, danseurs ou musiciens, les artistes du chemin trouvent leur inspiration dans l’histoire, les mythes, les éléments naturels, l’atmosphère, l’usage ou l’image du lieu qui les accueille. Cela peut être un jardin de diffusion culturelle, mais aussi une Scène conventionnée paysage comme à Terrasson, un festival rural tel les Phonies Bergères, une résidence comme celles qui ont eu lieu dans les Parcs naturels régionaux du Massif Central (Parcs en résidences)… La particularité : les spectacles doivent être en lien fort avec le territoire, interactifs, avec collecte d’éléments locaux et non être des spectacles « plaqués ». Les arts du chemin contribuent ainsi à redonner une identité au territoire, ce qui favorise à la fois le lien social, le tourisme, et, tout simplement, le plaisir de vivre ici.
E.M.

Plus d’infos sur le blog du Réseau des Arts du chemin : http://artsduchemin.blogspot.com/ "