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8.24.2007

Rencontre-cénacle-laboratoire, les 4 et 5 septembre 2007

Notre grand Maître des cérémonies sera André Curmi, responsable de l'Observatoire régional du spectacle vivant en Poitou-Charentes.

Intervenants :
• Isabelle Auricoste, paysagiste, membre du CEPAGE, maître-assistant à l'ENSAPB, lauréate du Grand Prix du Paysage 2000
• Christophe Blandin-Estournet, directeur du festival Excentrique (région Centre), ancien responsable de la programmation Arts du Cirque, Rue et Marionnette au Parc de la Villette
• Claude Gudin, ancien jardinier diplômé de la ville de Paris, ingénieur-docteur en physiologie végétale, poète et pataphysicien à ses heures
• Philippe Saunier-Borrell, directeur de Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre National des Arts de la Rue, scène conventionnée pour les arts publics
• Jean-Paul Dumas, directeur du centre culturel de Terrasson, scène conventionnée « Scènes du paysage » (Dordogne)
• Denis Lecat, chargé de programmation des spectacles vivants au Domaine Départemental de la Roche Jagu (Côtes d'Armor)
• Gabriel Lucas, directeur du Nombril du Monde

Les choses pourraient se dérouler comme suit :

Mardi 4 septembre
9h30 : Café – Croissants (pas d'ptitié !)


10h : Présentation des journées par Gabriel Lucas

10h15 : Thème 1 : l'objet artistique des Arts du chemin, le rapport à la nature, au paysage, à l'environnement,...

La nature enchanteresse, divine, infernale, a toujours
été source d'inspiration, et souvent lieu de création. Mais le fait que l'on se
pose aujourd'hui la question des Arts du chemin semble provenir de différents
facteurs historiques récents : un ré-investissement de l'espace public par le
spectacle vivant depuis une trentaine d'années au travers des Arts de la Rue ;
un développement de l'action culturelle en milieu rural ; une prégnance des
questionnements liés au rapport Homme / Nature dans notre société,... La
convergence de ces facteurs suffit-elle à faire émerger un nouvel objet
artistique ? En quoi les Arts du chemin sont-ils spécifiques, sur le fond, sur
la forme, dans leur rapport à l'espace ? Peut-on parler d'un ré-enchantement art
/ nature ?
Nous vous proposons de travailler autour de ces questions à travers trois ateliers qui nous permettront de toucher les limites des Arts du Chemin sur plusieurs plans afin d'essayer d'en cerner mieux les contours.
Rapilotage d'idées par Isabelle Auricoste et Christophe Blandin-Estournet

11h : ATELIERS déambulatoires (?)
- Atelier a : Nature, environnement, paysage
Les Arts du chemin entretiennent-ils un rapport spécifique à l'espace ?
- Atelier b : De la légitimité d'une forme artistique émergente
Arts du chemin ou Arts de la Rue à la campagne ?
- Atelier c : Art et société
Les Arts du chemin : réponse artistique spécifique aux problématiques sociétales contemporaines ou simple effet de mode ? tendance? phénomène?

12h : Interclasse-café

12h15 : Synthèse, débat...

13h15 : Repas bucolique
Benaiserie, sieste, surprises artistiques, visites...

15h45 : Thème 2 : Est-ce que les Arts du chemin apportent de nouvelles données/une nouvelle réponse aux relations triangulaires public/oeuvre/artiste ?

La relation aux publics, aux populations, aux territoires reste un enjeu majeur
du développement culturel. Les Arts de la Rue, ces dernières décennies, ont
largement contribué à modifier les frontières sur ces questions. L'investissement de « nouveaux » lieux (parcs, châteaux, jardins, PNR, sites naturels,...), l'évolution des formes, des thèmes, sont-ils susceptibles de les déplacer encore ? Qu’est ce qui fait lien entre le message artistique, ses publics, ses populations, ses praticiens, usagers ou consommateurs ? Y a-t-il une requalification ou une qualification nouvelle de ce lien à travers le concept des Arts du chemin ?
Plus spécifiquement, comment l'art, et notamment le spectacle vivant, peut accompagner une démarche de médiation à l'environnement, au paysage, etc. Comment peut-il être un passeur pour les lieux/professionnels du paysage et de l'environnement ? Enfin, est-on face à un « nouveau marché » pour le spectacle vivant ? Et dans ce cas, s'inscrit-il dans une économie sociale et solidaire ?
Mise en bouche truculente par Claude Gudin et Philippe Saunier-Borrell.

16h30 : ATELIERS en mouvement
- Atelier a : La relation oeuvre – publics – populations – praticiens – usagers – consommateurs...
Les Arts du chemin engendrent-ils de nouveaux liens ? Offrent-ils de nouvelles pistes ? Ou proposent-ils d'autres conditions pour que des liens se créent?
- Atelier b : médiation artistique / médiation civique : d'une donne nouvelle et de ses limites
L'art en général et les Arts du chemin en particulier ont-ils un rôle à jouer dans la sensibilisation à l'environnement et au paysage ? Quelles sont les limites de cette approche ?
- Atelier c : Economie culturelle
Un nouveau « marché » potentiel ? Pour quelle type d'économie ?

17h30 : Mi-temps

17h45 : Synthèse, débat...

19h: Impromptus

20h : Dîner bien mérité

Après repas : Fin de soirée artistico-digestive


Mercredi 5 septembre
9h30 : Thème 3 : L'intérêt d'un réseau ?

Les deux questions précédentes nous auront permis d'interroger la pertinence
même du concept des Arts du chemin, d'en dessiner les limites et les
perspectives. Il s'agit ici de s'intéresser à l'utilité du réseau et à ses
fondements. Autour de quoi ? Comment ? Pour quoi faire ?

Introduction artducheminesque par Jean-Paul Dumas, Denis Lecat et Gabriel Lucas

10h15 : ATELIERS pédestres
- Atelier a : répertorier, faire du lien, faire connaître...
La nécessité d'un répertoire des Arts du chemin ?
- Atelier b : réfléchir, s'interroger, rechercher...
Comment créer les condition d'une exigence artistique ?
- Atelier c : développer, accompagner, co-produire...
Quel accompagnement collectif ?

11h15 : Récréation

11h30 : Synthèse, débat...

12h30 : Lunch champêtre
Sieste, benaiserie, délassement agrémenté...

15h30 : SYNTHESE GENERALE – Tous ensemble !
Grand débat
Perspectives...

17h30 : Fin des rencontres, échanges des numéros, nouveau départ pour le réseau des Arts du chemin...

8.03.2007

A un fil

À un fil – Solo à l’air libre

À un fil est un solo de danse contemporaine souvent présenté dans le cadre original d’une randonnée – spectacle. Le public chemine, le temps d’une promenade, pour accéder à l’endroit de la représentation, au détour d’un chemin. En ce lieu, il assistera au spectacle d’À un fil, bercé par le silence de la nature.
La marche procure une disponibilité et une écoute particulières : entrer en contact avec la nature pour mieux recevoir la danse ; dans le silence, se laisser toucher par cet art et percevoir autrement l’environnement naturel.



La danse d’À un fil, avec ses états de corps induits par un travail radical du souffle et de l’essoufflement, fait écho à l’expérience de la marche, et de la dépense physique mettant en jeu une gestion spécifique de la respiration.
Porte privilégiée pour entrer en résonance avec le milieu naturel, le travail du souffle est la matière essentielle de ce solo :

« Créer une matière corporelle dans un jeu constant avec le souffle.
Explorer les infinis possibles des liens entre le mouvement et le souffle.
Que peut un corps quand son souffle est contrarié ?
Traversé de respirations forcées, parfois en apnée, il frôle l’implosion.
De ce souffle contraint, de la syncope et du rire, s’échappent des gestes et sons inouïs. »


Chorégraphie et interprétation : Laurence Pagès
Création en résidence à Mains d’œuvres, Saint-Ouen, 2007.
Avec le soutien de l’Atelier de Paris – Carolyn Carlson et le prêt de studios du Centre national de la danse et de la MPT Jules Vallès – Villejuif.
Contact compagnie : Anne Massot/cie.dupetitcote@laposte.net

Prochaines représentations :
28 juillet et 7 août 2007 au Sentier sculpturel de Mayronnes (Aude) à 17h. Randonnée de 3h30.
Renseignements et réservations : 04 68 90 76 23

Le roseau

En partenariat avec le Parc naturel régional des caps et marais d'Opale et la ville de Saint-Etienne-au-Mont, La compagnie du Petit Orphéon a réalisé une première étape de création de son prochain spectacle : Le roseau. Voici quelques photos des ateliers pédagogiques, des balades musicales autour des mares des dunes d'Ecault et des projections musicales des 22 et 23 juin derniers.

L'écriture de la musique n'est pas terminée. Ils sont à la recherche de nouveaux partenaires pour monter d'autres étapes de création d'ici 2008.






Pour plus d’informations sur leurs spectacles, voici un lien pour vous documenter : www.lepetitorpheon.com

Compagnie Musicale le Petit Orphéon
722 / 10 rue Philippe Auguste Jeanron
62200 BOULOGNE SUR MER
06 14 76 02 36